Luc Marandet est auteur indépendant. Mais qu’est-ce que cela signifie concrètement ? C’est un auteur qui a choisi d’écrire et de publier ses livres sans l’aide d’un éditeur. Pas de maison d’édition, ni de service de diffusion et de distribution, l’autoédition est un chemin compliqué. Mais c’est aussi pour l’auteur la liberté d’écrire à sa guise.
Auteur indépendant, une aventure personnelle
Avant de publier pour les autres, on écrit d’abord pour soi. Etre auteur indépendant est une aventure personnelle avant tout, celle d’un homme qui a le besoin d’écrire. A chacun ses raisons, si toutefois il y en a. C’est une nécessité qu’on ne peut ignorer. Ecrire, et peu importe ce qu’on fait ensuite des pages noircies. L’écriture est un accaparement de l’esprit. On y pense le jour, la nuit, en vacances, dans son lit. On écrit dans sa tête bien avant de se saisir d’un stylo. C’est une affaire privée. Mieux encore, c’est une histoire intime. On écrit et on se délivre. Puis on le livre aux autres.
Précisément, une fois des dizaines de pages remplies d’encre, certains comme Luc choisissent de les publier. Vient alors l’étape de la publication. On découvre l’autoédition, sa complexité, et toutes les possibilités qui s’ouvrent à l’auteur. Toutes les difficultés aussi ! Surtout quand on est peu familier de l’univers web. Malgré cela, Luc Marandet a décidé de publier d’abord aux éditions Bénévent, puis sur Amazon KDP.
Un chemin riche en rencontres
Ecrire est un acte solitaire. Pourtant l’auteur n’est jamais réellement seul. Déjà parce qu’il porte en lui bien des influences. Qu’elles soient littéraires, artistiques, musicales ; ou bien qu’il s’agisse de visages existants, de personnes rencontrées qui ont inspiré l’auteur, ce sont autant d’individus et de rencontres qui nourrissent l’imaginaire de l’auteur.
Ensuite, l’auteur chanceux comme Luc peut compter sur un entourage qui le soutient dans ses projets littéraires. Ces encouragements portent et aident, surtout dans les moments de découragement. On sent qu’on crée une oeuvre plus grande que soi. Cela n’empêche pas d’être modeste. Mais on a de la famille, des amis, qui lisent ce qu’on écrit et attendent avec impatience la suite.
Enfin, l’autoédition ne se fait pas toujours en solitaire. Au fil des rencontres, d’autres professionnels du livre viennent au secours de l’auteur dans l’élaboration de son œuvre. En bêta-lecture, pour la correction, pour des illustrations et du graphisme… Mais aussi plus tard, pour la communication du livre, la création d’un site web, des conseils de publication, la gestion des réseaux. Ce sont autant de rencontres qui ouvrent de nouveaux chemins et offrent une richesse à ce parcours de l’auteur indépendant.
Ainsi, Luc Marandet a choisi de s’entourer de deux professionnelles : Fanny Segret pour la correction de ses livres, et Loli Artésia pour la bêta-lecture, la gestion des réseaux, la rédaction web et la création de son site web. De quoi laisser plus de temps pour se consacrer tout entier à l’écriture !
De l’auteur indépendant au lecteur
Il ne faut pas oublier le lecteur ! Et c’est là l’avantage de l’auteur indépendant sur l’auteur édité. Il n’y a pas d’intermédiaire entre lui et le lecteur, pas de filtre. L’auteur se présente sans masque à son lectorat, à celui-ci de juger ! Voilà toute la richesse de l’autoédition, ce rapport privilégié entre auteur et lecteur, et d’égal à égal.
En définitive, l’auteur indépendant a beau être seul avec son stylo, il est tout sauf solitaire !
Rédaction : Polymnesia