poésie de luc marandet
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La poésie de Luc Marandet

De perdre le bonheur et Sentiments conjugués sont désormais accessibles sur Simplement Pro, pour tous les chroniqueurs. L’occasion de revenir sur la poésie si particulière de Luc Marandet. Un chant, un cri, un souffle qui parle à l’âme.

La poésie contemporaine et originale de Luc Marandet

Qu’ont en commun ces deux recueils, ainsi que le dernier, Résistance (dont nous parlerons plus tard) ? C’est une poésie qui s’affranchit des codes de la versification classique, sans pour autant perdre son caractère mélodieux. Poèmes libres, proches de la prose poétique, ils sont autant de cris de l’âme, de pensées douces-amères, de souffles.

Toujours belle, élégante, recherchée et mélodieuse, la plume de l’auteur semble taillée pour la poésie. Dans les vers de Luc Marandet, on retrouve ce qu’on se murmure à soi-même et ce qu’on n’ose avouer à l’autre. Une poésie profondément intime, qui touche au cœur et offre une voix aux émotions.

De perdre le bonheur, une histoire poétique

C’est une histoire racontée sous forme poétique, celle d’un amour, puis de la perte de l’amour et du désespoir qui s’ensuit. Chaque poème répond au précédent. Les titres des parties, de la nonchalance au mal, sont autant de chapitres de cette aventure malheureuse.

Les poèmes sont harmonieux. Ils ont une grande musicalité, de la fluidité et un rythme qui emporte le lecteur aisément. Le vocabulaire se veut imagé, il suggère. Les métaphores sont recherchées et originales, qui invitent au voyage en soi et hors soi.

Sentiments conjugués, l’amour à tous les temps

L’auteur exprime son idée dès le départ : on mêle sentiments amoureux et conjugaison. Une proposition intéressante. Le recueil est une phrase, ou plutôt de multiples phrases qui peuvent se former : avec un pronom personnel au choix, un verbe au passé, au présent ou au futur, et un complément (un peu, beaucoup, pas du tout).

Les titres des « chapitres » sont expressifs et poétiques. Dans la plupart des poèmes, le dernier vers se fait marquant, claquant. La dernière partie « plus du tout », conclut le recueil en un seul poème, qui interrompt net le flot des sentiments déversés. Clap de fin abrupt et précis. L’art de conclure n’est pas donné à tous les auteurs.

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